Top 10 des plus grandes agences spatiales au monde en 2025

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Alors que la plupart des travaux de recherche liés à l’espace sont menés par des astronomes à l’aide de télescopes terrestres, l’exploration physique est réalisée à la fois par des vols spatiaux habités et par des sondes spatiales robotisées sans pilote.

L’objectif principal de l’exploration spatiale est de faire progresser la recherche scientifique, d’unir différents pays et d’assurer la survie de l’humanité pendant une longue période.

Les débuts de l’exploration spatiale (les années 1950) ont été marqués par une « course à l’espace » entre les États-Unis et l’Union soviétique. Aujourd’hui, de nombreux pays disposent de leurs propres agences spatiales, qui fonctionnent selon certaines règles et politiques.

Plus de 70 organisations spatiales gouvernementales et des centaines d’entreprises privées sont actuellement engagées dans des activités liées à la recherche spatiale. Certaines d’entre elles sont très en avance sur les autres en termes de réalisations, de capacités et de dépenses.

En prenant ces facteurs clés en considération, nous avons compilé une liste des meilleures organisations spatiales (tant gouvernementales que privées) dans le monde.

Rang Agences spatiales Budget ou Chiffre d’affaires Pays Année de création
1 National Aeronautics and Space Administration (NASA) 24 milliards de dollars 🇺🇸 États-Unis 1958
2 China National Space Administration (CNSA) Plus de 11 milliards de dollars 🇨🇳 Chine 1993
3 European Space Agency (ESA) 7,63 milliards de dollars 🇪🇺 Union Européenne 1975
4 Agence spatiale fédérale russe (Roscosmos) 1,92 milliard de dollars 🇷🇺 Russie 1992
5 SpaceX Plus de 4,6 milliards de dollars 🇺🇸 États-Unis 2002
6 Indian Space Research Organisation (ISRO) 1,7 milliard de dollars 🇮🇳 Inde 1969
7 Japan Aerospace Exploration Agency (JAXA) 1,55 milliard de dollars 🇯🇵 Japon 1993
8 German Aerospace Center (DLR) 1,5 milliard de dollars 🇩🇪 Allemagne 1969
9 Korea Aerospace Research Institute 553 millions de dollars 🇰🇷 Corée du Sud 1989
10 Canadian Space Agency 388 millions de dollars 🇨🇦 Canada 1989

1. National Aeronautics and Space Administration (NASA)

Créé en 1958
Budget annuel : 24 milliards de dollars

Depuis six décennies, la NASA mène des opérations pacifiques d’exploration spatiale, faisant des découvertes sur la Terre, d’autres planètes, des systèmes solaires, des galaxies et notre univers. Bien que cette organisation indépendante ne fasse partie d’aucun département exécutif, elle rend compte directement au président américain.

Depuis sa création, la plupart des efforts d’exploration spatiale (aux États-Unis) ont été menés par la NASA, y compris la station spatiale Skylab, un vaisseau spatial orbital basse terrestre partiellement réutilisable appelé navette spatiale, et le programme de vol spatial habité le plus populaire, les missions d’atterrissage sur la Lune Apollo.

Nous connaissons tous les missions d’atterrissage sur la Lune et les programmes d’exploration de Mars de la NASA, mais peu de gens ont une idée du nombre de choses différentes qu’elle accomplit. La NASA est composée de quatre directions de mission :

  • Recherche aéronautique pour le développement de technologies aéronautiques avancées
    Science visant à étudier l’origine et l’évolution de la Terre, du système solaire et de l’univers.
  • Technologie spatiale pour le développement des technologies d’exploration spatiale et des sciences spatiales.
  • L’exploration et l’exploitation humaines traitent de la gestion des programmes spatiaux habités, y compris ceux de l’ISS, des missions liées au lancement, des communications spatiales et des transports.
  • L’agence compte plusieurs centres de recherche affiliés dans différents États, notamment le Johnson Space Center, le Jet Propulsion Laboratory, le Goddard Space Flight Center et le Langley Research Center. Au total, environ 17 950 personnes travaillent pour cette agence, et beaucoup d’autres sont employées comme sous-traitants du gouvernement.

À ce jour, l’agence a lancé avec succès plus de 165 vols habités et mené de nombreux programmes de vols spatiaux robotisés et sans pilote. Plus de 1 000 missions robotisées ont été exécutées pour explorer notre planète et le système solaire. Plus de 80 sont actuellement des missions scientifiques actives.

Certaines de ses plus grandes missions incluent Apollo, le télescope spatial Hubble, la sonde Viking 1 qui a atterri sur Mars en 1976, l’observatoire à rayons X Chandra, Cassini-Huygens qui a atteint Saturne en 2004, et Voyager 1 et Voyager 2 qui ont fait de nombreuses découvertes importantes sur Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, et ont atteint l’espace interstellaire.

La NASA dépense environ 3 milliards de dollars par an pour faire fonctionner l’ISS, qui sert principalement de laboratoire de recherche sur la microgravité et l’environnement spatial. Elle est également utilisée pour tester les instruments des engins spatiaux nécessaires aux missions de longue durée vers Mars et la Lune. L’agence prévoit de poursuivre le programme ISS jusqu’en 2030.

2. China National Space Administration (CNSA)

Créé en 1993
Budget annuel : plus de 11 milliards de dollars

L’Administration spatiale nationale de Chine (CNSA) est responsable de la planification et de la mise en œuvre de toutes les missions spatiales au niveau national, ainsi que de la signature des accords gouvernementaux liés à la recherche spatiale.

Contrairement à la plupart des autres organisations spatiales du monde, la CNSA n’est pas impliquée dans l’ISS. En fait, elle possède sa propre petite station spatiale appelée Tiangong. Elle se déplace en orbite terrestre basse entre 330 et 450 kilomètres au-dessus du sol et a une masse comprise entre 95 et 100 tonnes, soit environ 20 % de la masse de l’ISS.

La CNSA a développé des fusées Longue Marche, une famille de lanceurs jetables, pour mettre ses satellites en orbite. Jusqu’à présent, cette série de fusées Longue Marche a effectué avec succès plus de 350 lancements, notamment en orbite de transfert Terre-Lune, en orbite de transfert géostationnaire, en orbite héliosynchrone et en orbite terrestre basse.

En 2003 (après plusieurs essais de navettes spatiales inhabitées), la CNSA a lancé son premier astronaute en orbite. Ce faisant, la Chine est devenue la troisième nation (après l’URSS et les États-Unis) à effectuer un vol spatial habité.

Depuis, ils ont mené de nombreuses missions spatiales habitées. En 2012, un équipage de trois astronautes à bord de Shenzhou 9 a réalisé le premier amarrage d’un vaisseau spatial habité dans l’espace, en l’attachant à un prototype de station spatiale Tiangong-1. À ce jour, 16 astronautes chinois ont voyagé dans l’espace.

En matière de missions inhabitées, la CNSA a franchi de nombreuses étapes. En 2014, par exemple, l’agence a réussi le premier atterrissage en douceur sur la Lune avec son premier atterrisseur et rover lunaire robotisé, baptisé Chang’e 3.

Elle est devenue la première organisation spatiale à atterrir sur la face cachée de la Lune et la deuxième organisation à faire atterrir un rover sur Mars.

Elle encourage désormais les activités spatiales commerciales (comme le tourisme spatial) menées par des entreprises privées. De telles initiatives pourraient donner lieu à des innovations aérospatiales rentables.

3. European Space Agency (ESA)

Créé en 1975
Budget annuel : 7,63 milliards de dollars

L’Agence spatiale européenne est une organisation internationale composée de 22 États membres. En harmonisant les ressources intellectuelles et financières de tous les membres, l’agence peut gérer des activités et des programmes qui vont bien au-delà de ce que pourrait faire une seule nation européenne.

L’ESA est l’un des principaux contributeurs de l’ISS. Elle a développé pour l’ISS un module de laboratoire scientifique baptisé Columbus et un module d’observation baptisé Cupola. L’agence a également construit des véhicules de transfert automatique pour le ravitaillement de l’ISS. Chaque véhicule est capable de transporter 7 660 kilogrammes de charge utile.

Selon les dernières estimations, le coût de développement et de maintenance de l’ISS avoisine les 110 milliards de dollars, dont 8,5 milliards sont financés par l’ESA. Environ 89 % des coûts de la part de l’ESA dans l’ISS ont été financés par l’Allemagne (40 %), la France (30 %) et l’Italie (19 %).

Depuis sa création, l’ESA a été activement impliquée dans des missions d’exploration sans pilote vers la Lune et d’autres planètes, dans les télécommunications, dans le développement de lanceurs et dans l’observation de la Terre.

L’agence dispose de son propre système de lancement, Ariane, qui a connu plusieurs générations de développements au cours des quatre dernières décennies.

Les satellites et équipements développés par l’ESA ont visité différentes planètes de notre système solaire, dont Mars Express et Cassini (développé en collaboration avec la NASA), qui orbite autour de Saturne et de ses lunes depuis 2004.

La sonde spatiale Rosetta de l’ESA a pris des photos rapprochées de la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko et a envoyé un atterrisseur à sa surface. Son télescope spatial GAIA cartographie actuellement des milliards d’objets astronomiques avec une précision sans précédent.

Parmi les autres projets majeurs récents, citons Venus Express, qui envoie en continu des données depuis son orbite polaire autour de Vénus ; LISA Pathfinder, qui étudie les ondes gravitationnelles ; et le télescope spatial James Webb (dirigé par la NASA), qui permet aux chercheurs d’observer des objets trop vieux et trop éloignés.

L’agence a actuellement des projets prévus pour Jupiter (JUICE) et Mercure (BepiColombo), ainsi que d’autres visant à observer l’univers énergétique (Athena) et à étudier la matière noire (Euclid). Elle développe également la prochaine génération de son système de navigation par satellite Galileo.

4. Agence spatiale fédérale russe (Roscosmos)

Créé en 1992
Budget annuel : 1,92 milliard de dollars

Roscosmos est un centre de coordination de toutes les activités spatiales en Russie. Il mène diverses activités civiles, notamment des projets d’astronautes et de surveillance de la Terre, et coordonne les lancements militaires avec le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

La nouvelle société d’État Roscosmos est issue de la fusion de l’industrie spatiale russe renationalisée et de la United Rocket and Space Corporation. Cependant, la contribution du pays aux technologies spatiales est bien antérieure à ces événements.

Entre 1955 et 1965, son ancien programme spatial soviétique a enregistré de nombreuses premières mondiales, notamment :

  • le premier satellite artificiel de la Terre nommé Spoutnik-1,
  • le premier homme (Youri Gagarine) et la première femme (Valentina Terechkova) dans l’espace,
  • le premier vol spatial à transporter plus d’un membre d’équipage en orbite (Voskhod 1),
  • le premier vaisseau spatial à atteindre les environs de la Lune (Luna 1).

Roscosmos a été créé à une époque complètement différente, juste après la fin du programme de l’Union soviétique.

Aujourd’hui, l’agence fournit des services de lancement à d’autres pays et effectue elle-même diverses missions spatiales, telles que des satellites de navigation GLONASS, des satellites de télécommunications et des satellites militaires. Elle consacre également une petite partie de ses ressources au programme de la Station spatiale internationale.

Roscosmos travaille actuellement sur la mission ExoMars, qui vise à trouver des preuves de vie sur Mars, en collaboration avec l’ESA. L’agence spatiale développe également une base lunaire entièrement robotisée (Luna-Glob), dont le lancement est prévu au début des années 2020.

5. SpaceX

Créé en 2002
Chiffre d’affaires annuel : plus de 4,6 milliards de dollars

Il y a dix ans, personne n’aurait cru qu’une entreprise privée puisse rivaliser avec les agences spatiales gouvernementales. Mais l’ambition, le dévouement et le travail acharné de l’équipe de SpaceX ont littéralement changé les mentalités.

L’entreprise a franchi plusieurs étapes qu’aucune autre agence spatiale privée n’a réussi à franchir jusqu’à présent :

  • La première fusée à propergol liquide financée par des fonds privés (Falcon 1) a atteint l’orbite en 2008 ;
  • Première entreprise privée à envoyer un vaisseau spatial vers l’ISS (Dragon en 2012) ;
  • Premier atterrissage propulsif pour une fusée orbitale (Falcon 9 en 2015) ;
  • Première réutilisation réussie d’une fusée orbitale (Falcon 9 en 2017) ;
  • Première entreprise privée à lancer la plus grande constellation de satellites (Starlink en 2020).

Aujourd’hui, SpaceX est connu comme le constructeur aérospatial privé et l’entreprise de services de transport spatial le plus performant. Son objectif principal est de réduire le prix et d’améliorer la fiabilité de l’accès à l’espace, d’un facteur 10.

En plus de lancer des satellites en orbite basse et au-delà, SpaceX travaille sur deux projets majeurs. Le premier est la constellation Internet par satellite appelée Starlink, qui vise à fournir un service Internet commercial. Les bénéfices générés par ce projet permettront à SpaceX d’atteindre son objectif à long terme : la colonisation de Mars.

Le deuxième est Starship, un système de lancement super lourd entièrement réutilisable pour les vols spatiaux orbitaux et interplanétaires. Il est conçu pour être la fusée de lancement la plus puissante jamais construite, avec une capacité de charge utile de 100 tonnes en orbite basse terrestre. Et comme il est conçu pour voler plusieurs fois, il réduira considérablement les frais généraux du vaisseau spatial.

6. Indian Space Research Organisation (ISRO)

Créé en 1969
Budget annuel : 1,7 milliard de dollars

L’Organisation indienne de recherche spatiale met à profit la technologie spatiale pour le développement national tout en poursuivant l’exploration planétaire et la recherche en sciences spatiales. Elle a mené plusieurs opérations majeures aux niveaux national et international.

L’agence gère une série de satellites géostationnaires polyvalents (INSAT) et de satellites de télédétection (IRS) qui répondent à la demande croissante du pays en matière de télécommunications et d’observation de la Terre, respectivement.

Elle développe également des outils et produits satellitaires spécifiques aux applications pour faciliter les prévisions météorologiques, la navigation, les systèmes d’information géographique, la télémédecine et les opérations de recherche et de sauvetage.

L’ISRO est réputée pour ses systèmes de lancement fiables et économiques. La première sonde lunaire indienne a été lancée en 2008 à l’aide d’un lanceur de satellites polaires (fusée PSLV-XL). Le coût estimé du projet n’était que de 54 millions de dollars.

En 2014, ils ont réussi à envoyer un vaisseau spatial en orbite martienne dès la première tentative. Le coût total de cette mission s’est élevé à 75 millions de dollars, ce qui en fait la mission martienne la plus rentable jamais réalisée.

En 2017, l’ISRO a établi un record mondial en lançant 104 satellites en une seule fois, grâce au PSLV-C37. Impressionné par les progrès réalisés, le gouvernement a augmenté le budget annuel de l’ISRO de 23 %.

L’agence progresse dans le développement de lanceurs réutilisables, de véhicules à un ou deux étages en orbite, de moteurs semi-cryogéniques et de projets de vols spatiaux habités.

Leurs objectifs à court terme incluent l’envoi de vaisseaux spatiaux sans pilote vers la Lune, Vénus, Mars et le Soleil, ainsi que l’envoi d’humains dans l’espace, à une altitude d’environ 400 kilomètres pendant au moins sept jours. Les plans à long terme incluent l’envoi de vaisseaux spatiaux vers des planètes lointaines comme Jupiter, Uranus et Neptune.

Le 23 août 2023, Chandrayaan-3 de l’ISRO s’est posé avec succès sur la surface de la Lune. L’atterrisseur Vikram s’est posé sur le pôle sud de la Lune, faisant de l’Inde le premier pays à réaliser cet exploit. Le rover Pragyan a également été déployé avec succès depuis l’atterrisseur.

7. Japan Aerospace Exploration Agency (JAXA)

Créé en 1993
Budget annuel : 1,55 milliard de dollars 

Conçue comme une agence de performance centrale pour soutenir le développement aérospatial global du gouvernement japonais, la JAXA mène des opérations intégrées, de la recherche et du développement de base à la mise en œuvre. Elle est impliquée dans plusieurs missions avancées, notamment le lancement de satellites, l’exploration habitée possible de la Lune et l’exploration d’astéroïdes.

Ils ont participé activement au développement de satellites pour d’autres agences. En 2005, ils ont lancé le satellite de transport multifonctionnel 1R pour l’observation météorologique. Un an plus tard, ils ont lancé la deuxième version de ce satellite pour aider à diriger le trafic aérien. Et il y a quelques années, ils ont lancé le premier satellite kenyan en orbite terrestre basse.

La JAXA collabore activement avec la NASA sur divers projets, notamment le satellite Global Precipitation Measurement Core, le satellite d’observation de la Terre Aqua et la mission de mesure des précipitations tropicales.

Cependant, au fil des ans, leur objectif principal a été de tester et de mettre en œuvre des technologies de communication. En 2018, l’agence a annoncé qu’elle collaborerait avec Sony pour étudier un système de communication laser à partir du Kibo (module ISS).

La JAXA a également développé plusieurs lanceurs. Les fusées H-IIA et H-IIB, par exemple, sont utilisées pour lancer des satellites de tests météorologiques et techniques, la fusée Epsilon est utilisée pour des missions scientifiques comme l’astronomie aux rayons X, et les fusées S-310 et SS-520 sont utilisées pour mener des expériences dans la haute atmosphère.

8. German Aerospace Center (DLR)

Créé en 1969
Budget annuel : 1,5 milliard de dollars 

Le Centre aérospatial allemand (DLR) se concentre sur l’espace, l’aéronautique, les transports, l’énergie, la sécurité et la numérisation. En plus de mener ses propres missions, il planifie et met en œuvre le programme spatial pour le compte du gouvernement fédéral allemand.

L’entreprise emploie près de 10 000 personnes sur plus de 30 sites en Allemagne. Ses installations et ses institutions sont réparties sur 13 sites, qui effectuent leurs propres recherches, développements et opérations.

Certains de leurs projets majeurs incluent le système mondial de navigation par satellite Galileo, Mars Express et la mission de topographie radar de la navette spatiale.

Ils travaillent actuellement sur TanDem-X (pour la mesure numérique de l’élévation), le projet de satellite Prisma, TerraSAR-X (un satellite d’observation de la Terre par radar d’imagerie), le détecteur infrarouge bispectral, GRACE (expérience de récupération de la gravité et du climat), EnMap (programme de cartographie et d’analyse de l’environnement) et diverses autres missions visant à faire progresser les connaissances humaines.
Contrairement à la plupart des autres organisations spatiales, le DLR travaille sur la production d’énergie ultra-efficace à faible émission de dioxyde de carbone, sur les technologies de production d’énergie solaire thermique et sur les sources d’énergie renouvelables. Dans le domaine des transports, il maintient la mobilité, économise les ressources, protège l’environnement et améliore la sécurité des transports.

Au cours des prochaines années, ils mèneront des recherches dans des domaines tels que la technologie de propulsion, le développement de satellites et les concepts de missions spatiales.

Le DLR investit également massivement dans la technologie quantique. Il a créé des instituts distincts pour mener des recherches fondamentales sur les systèmes de capteurs quantiques à bord de l’ISS et développer des logiciels et des applications pour les ordinateurs quantiques.

9. Korea Aerospace Research Institute

Créé en 1989
Budget annuel : 553 millions de dollars 

L’Institut coréen de recherche aérospatiale (KARI) a pour objectif d’améliorer l’économie nationale et la vie humaine grâce à l’exploration, au développement et aux avancées techniques dans le domaine des sciences et technologies spatiales. Ses activités peuvent être divisées en quatre parties :

  • R&D et technologies de base pour les satellites, les fusées et les avions ;
  • Diffusion d’informations sur la technologie aérospatiale ;
  • Commercialisation de la technologie ;
  • Activités d’externalisation technique avec des entités privées et gouvernementales. Le KARI travaille sur plusieurs satellites, comme le STSAT (satellite scientifique et technologique), le COMS (satellite de communication, océanique et météorologique) et la série KOMPSAT (satellite coréen polyvalent). Il investit également dans le projet d’exploration lunaire, les dirigeables à haute altitude et un projet d’hélicoptère polyvalent.

En 2021, ils ont lancé KSLV-2, une fusée à trois étages d’une capacité de charge utile de 1 500 kilogrammes. En 2022, ils ont utilisé KSLV-2 pour placer des satellites de vérification des performances sur l’orbite héliosynchrone (700 kilomètres). Ils sont ainsi devenus le septième pays à mettre en orbite un satellite lourd (plus d’une tonne).

En outre, l’agence possède plus de 5 800 brevets et propriétés intellectuelles, ce qui représente environ 55 % de l’ensemble des brevets et propriétés intellectuelles du secteur aérospatial national.

10. Canadian Space Agency

Créé en 1989
Budget annuel : 388 millions de dollars

L’Agence spatiale canadienne (ASC) est à la tête de l’avancement et de l’application des technologies spatiales au profit des Canadiens et de l’humanité. Elle met ses recherches et son expertise au service d’autres agences spatiales de premier plan, comme la NASA et l’ESA.

L’ASC a également apporté plusieurs contributions à la Station spatiale internationale (ISS). Elle a mis au point un système d’entretien mobile pour l’ISS d’une valeur de 1,3 milliard de dollars, qui comprend Dextre, Canadarm2, un système de base mobile et plusieurs postes de travail robotisés.

Ce système joue un rôle important dans l’assemblage et la maintenance de la station : il déplace le matériel autour de la station, entretient les instruments et autres machines attachées à l’ISS et soutient les astronautes travaillant dans l’espace.

Jusqu’à présent, plus de 20 travaux de recherche canadiens ont été réalisés à bord de l’ISS. Certains d’entre eux sont encore en cours.

L’agence spatiale ne disposant pas de la capacité de lancer des fusées au-delà de la haute atmosphère, elle compte principalement sur d’autres pays comme l’Inde, la Russie et les États-Unis pour mettre son satellite en orbite. Toutefois, cela va bientôt changer, car elle prévoit de construire un lanceur de fabrication canadienne.

Voir aussi

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