Ces femmes scientifiques Africaines à célébrer

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Le continent africain a toujours été un berceau de diversité, d’innovation et de résilience. Grâce à leur travail acharné, leur passion pour la connaissance et leur dévouement envers la communauté mondiale, ces femmes sont devenues des modèles de réussite et d’excellence scientifique qui inspirent non seulement l’Afrique, mais aussi le monde entier.

Leurs travaux, englobant un éventail de disciplines, de la biologie à l’écologie, de la technologie à l’ingénierie, dessinent l’image d’un avenir où la science et l’innovation sont accessibles à tous, indépendamment de leur localisation géographique. Ces femmes pionnières, par leur vision et leur détermination, repoussent les frontières de la connaissance humaine, inspirant ainsi des générations de chercheurs à s’engager sur la voie de la découverte.

Wangari Muta Maathai

Le Dr Maathai, la première femme professeur dans son pays d’origine, le Kenya, a également été la première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix. En 1977, le Dr Maathia a lancé et dirigé le Green Belt Movement, qui vise à lutter contre la déforestation. La campagne a encouragé les femmes à penser écologiquement et à planter des arbres dans leur environnement local, ce qui a conduit à la propagation du mouvement à d’autres pays africains. Le Dr Maathai est décédée en 2011, mais grâce à ses efforts, plus de trente millions d’arbres ont été plantés.

Quarraisha Abdool Karim

Le professeur Karim est un épidémiologiste sud-africain spécialisé dans les maladies infectieuses ; est le vice-président de l’Académie africaine des sciences, Afrique australe ; et le membre associé étranger de l’Institut de médecine (IoM) des académies nationales. Plus particulièrement, le professeur Karim a reçu le premier prix de la percée américaine (prix Twas-Lenovo) pour les scientifiques du monde en développement et a également reçu la plus haute distinction d’Afrique du Sud, l’Ordre de Mapungubwe, pour son travail dans la lutte contre l’épidémie de VIH en Afrique du Sud. Ses découvertes scientifiques ont contribué non seulement à une meilleure prise en charge mais aussi à rendre les femmes plus autonomes dans la prévention des risques.

Francisca Nneka Okeke

PARIS, FRANCE – 28 MARS : La professeure de physique Francisca Nneka Okeke (diplômée 2013 pour l’Afrique et les États arabes) assiste à la cérémonie de remise des prix L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science 2013 à La Sorbonne, le 28 mars 2013 à Paris, France. (Photo par Bertrand Rindoff Petroff/Getty Images)

Le professeur Okeke est un professeur nigérian de physique à l’Université du Nigeria et la première femme à diriger la faculté des sciences physiques de l’université. La professeure Okeke est la récipiendaire du prix L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science pour ses importantes contributions à la compréhension du changement climatique. Elle a plaidé pour une plus grande inclusion des femmes dans le département de l’université, ce qui a conduit à l’embauche de trois nouvelles professeures. Le professeur Okeke continue d’encourager les filles et les femmes à participer au développement de la science et de la technologie.

Ozak Esu

Le Dr Esu a été nommée l’une des 50 meilleures femmes de moins de 35 ans en ingénierie au Royaume-Uni par The Telegraph et a été présélectionnée parmi les six finalistes du prix IET de la jeune femme de l’année l’année dernière. Montrant que les femmes peuvent contribuer à leurs sociétés et qu’elles le font, le Dr Esu est devenue ingénieure afin de résoudre le problème énergétique du Nigeria. Sa passion pour le développement de l’ingénierie durable la verra cimenter sa place en tant que l’une des femmes ingénieures véritablement inspirantes qui façonnent notre monde aujourd’hui.

Alta Schutte

Le professeur Schutte est un spécialiste sud-africain de l’hypertension et des maladies cardiaques dont la principale motivation est d’alléger le fardeau de l’infection par le VIH et des maladies non transmissibles des communautés noires d’Afrique subsaharienne. Elle a obtenu un doctorat en physiologie cardiovasculaire à l’âge de 24 ans et continue de travailler au sein de l’équipe de recherche sur l’hypertension en Afrique (HART), pour découvrir des moyens d’empêcher les Africains de développer une hypertension.

Sherien Elagroudy

Le Dr Elagroudy est un professeur égyptien d’ingénierie environnementale. Elle s’est intéressée à aider l’économie et l’environnement de son pays pendant ses études universitaires, où elle s’est impliquée dans un groupe qui cherchait à lancer un programme de recyclage sur le campus. Ils ont mis en place avec succès un programme qui a permis de réutiliser des tonnes de matériaux recyclables provenant des sites d’enfouissement. L’engagement du Dr Elagroudy envers l’environnement a été reconnu : elle a reçu le prix du meilleur jeune scientifique d’une université égyptienne, a reçu le prix L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science et a été honorée en tant que jeune scientifique au Forum économique mondial de Chine.

Dre Julie Makani

Le Dr Makani est un chercheur tanzanien et l’un des hématologues les plus éminents d’Afrique. Son travail sur l’anémie et la drépanocytose a conduit à une nouvelle compréhension des maladies – et lui a valu de recevoir la bourse de leadership de l’archevêque Desmond Tutu pour la promotion de l’excellence dans les sciences biomédicales en Afrique et le prix Pfizer de la Royal Society.

Jamila Abass

Mme Abass est développeur de logiciels et PDG et fondatrice de M-Farm, une société kényane de logiciels mobiles qui vise à fournir aux petits exploitants agricoles des informations vitales sur le marché et à atteindre les consommateurs par SMS. Grâce à la technologie de Mme Abbass, ses compatriotes peuvent sortir de la pauvreté et bénéficier de nombreuses opportunités dans l’agriculture commerciale.

Référence : one.org – These powerful African scientists are changing the world

Les femmes de science en Afrique, Une révolution silencieuse – le film

Ces femmes sont astrophysiciennes, immunologistes et biologistes, et bien plus encore, déterminées à marquer le développement du continent africain et du monde. Lentement mais sûrement. C’est leur révolution silencieuse. Un long métrage documentaire réalisé par Kate Thompson-Gorry.

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