Où sont les entreprises africaines dans le Fortune Global 500 ?

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Le classement Fortune Global 500, qui répertorie les plus grandes entreprises mondiales en termes de revenus, est dominé par un petit nombre de pays. Les États-Unis, la Chine et le Japon représentent une part importante de ces entreprises. En 2017, 371 entreprises (74,2 %) de la liste provenaient de seulement six pays : les États-Unis, la Chine, le Japon, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni​​.

Depuis l’an 2000, la Chine et les États-Unis ont connu une croissance remarquable en termes de présence sur la liste, avec la Chine surpassant les États-Unis pour la première fois en 2020. En 2022, la Chine comptait 145 entreprises sur la liste, suivie des États-Unis avec 124 entreprises, puis du Japon avec 47 entreprises​​.

Cependant, il est à noter que malgré la présence de certaines des plus grandes économies du monde, il n’y a pas d’entreprises Africaines sur la liste du Fortune Global 500. 

L’absence des entreprises africaines dans le Fortune Global 500 n’est pas surprenante

L’Afrique abrite plus d’un quart de la population mondiale mais ne représente qu’environ 3% du commerce mondial, avec une part des exportations mondiales de produits manufacturés proches de zéro. Cette faible intégration dans l’économie mondiale est le résultat de l’échec de la plupart des pays africains à devenir des partenaires commerciaux compétitifs dans un éventail plus large de secteurs d’activités économiques dans le monde.

Il est clair que les entreprises africaines sont confrontées à de nombreux défis qui limitent leur capacité à atteindre la taille et le succès nécessaires pour figurer dans le classement Fortune Global 500. Ces défis comprennent :

Un environnement des affaires difficile. Les entreprises africaines doivent faire face à des défis tels que la corruption, la bureaucratie, l’instabilité politique et l’insuffisance des infrastructures.

Un manque de capital. Les entreprises africaines ont souvent du mal à accéder au capital, ce qui limite leur capacité à se développer et à investir.

Une main-d’œuvre peu qualifiée. Les entreprises africaines manquent souvent de compétences et de ressources humaines qualifiées, ce qui peut les empêcher de se concurrencer efficacement sur le marché mondial.

Cela dit, les entreprises africaines peuvent se développer et réussir à l’échelle mondiale à mesure que les pays africains investissent davantage dans les infrastructures de transport et de communication, dans la technologie, l’éducation et la formation.

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